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Vita vitanta (bil, vol 1) - Miquel de Camelat Agrandir

Vita vitanta (bil, vol 1) - Miquèu de Camelat

978-2-909160-69-6

Neuf

Reclams

Les vingt-cinq premières nouvelles de Miquèu de Camelat. Ecrites de 1929 à 1934, elles sont de véritables témoignages de la vie dans la haute vallée d'Azun (non loin de Gavarnie, Hautes-Pyrénées). Mais elles sont bien plus : portraits, souvenirs vécus, tendres, drôles ou terribles, ces beaux récits courts sont de petits bijoux, écrits dans une langue admirable.   
Bilingue.

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16,11 €

Détails

Edition Reclams
Date de publication : 2020
Format (h x l) : 24 x 16 cm
Collection Honts
Langue : bilingue français et occitan
Nombre de pages : 304
Reliure : broché, couverture souple

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Vita vitanta / Jour après jour

Michel Camelat / Miquèu de Camelat (1871-1962)
Présentation, édition et traduction française de Jean Salles-Loustau

A côté de la poésie et du théâtre, le troisième grand volet de l’œuvre de Miquèu de Camelat, ce sont les courtes nouvelles rassemblées ici sous le titre Vita vitanta et d’abord publiées entre 1929 et 1934 dans Reclams, la revue de l’Escòla Gaston Febus, à la création desquelles il avait contribué.

Racontés dans un style sobre, clair et élégant, ces récits se situent dans le petit monde essentiellement pastoral de la haute vallée d’Azun. "Toutes ces histoires sont vraies et tous les personnages ont vécu", disait l’auteur.  
Pourtant, loin de n’être que des témoignages ethnographiques ou de simples contes d’almanach, ces nouvelles sont l’accomplissement d’une oeuvre : on y entrevoit autant de drames particuliers, la part secrète des individus, les ressorts des alliances et des rivalités… l’esprit de tout un peuple, dans une société en mutation.
L’oeuvre d’un maitre écrivain, dont la langue reste un exemple.

Extrait :
"Vous pensez peut-être que j'en ai aimées tant et plus ? Non, mes amis, rien qu’une. C'était une jeunette de seize ans, blonde comme les blés, des yeux bleus et profonds, un regard de feu qui semble vous dire : 'Où vas-tu, jeune homme, viens par ici, arrête-toi un peu' ; bien faite avec ça et avec tant d'allure quand elle marchait sur le chemin que cela vous donnait un coup en plein cœur.
"Combien de fois étais-je allé m'asseoir sous un buisson d'aubépine pour guetter son retour de la grange ! J’étais chaque soir sous cet abri, à attendre et attendre encore. Je devinais les coups de son sabot s’il avait plu, le glissement ses sandales légères quand le temps était sec. Suivant l’obscurité, je distinguais son ombre, parfois de très loin ou seulement de près ; bien souvent, elle chantait d'une voix claire qui me plongeait dans une langueur étonnante. Elle passait devant moi sans que j’aie pu m’en rendre compte et son sabot, ou sa sandale, se perdaient dans les ombres de la nuit." (La Confession de Jantin, p. 27) 
     (pour lire le texte en version originale, passez sur notre page occitane).

Bilingue : vingt-cinq nouvelles en occitan gascon (graphie classique), suivies chacune de leur traduction française.

Éditions Reclams, collection Honts.

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