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Le testament de l’eau douce - Marcelle Delpastre Mai grand

Le Testament de l’eau douce - Marcelle Delpastre

978-2-85792-128-8

Nòu

Fédérop

Una de las grandas òbras de l'autora, compausada coma una sinfonia en sèt movements : Réalités secrètes, Le nectar des dieux, L’arrière-saison, Le mur d’ombre, Terrains vagues, L’ange mort, L’eau douce...  
En francés.

Detalhs

Disponible

18,00 € TTC

Detalhs

Edicion Fédérop
Data de publicacion : 2001
Lenga : en francés
Format (a x l) : 22,5 x 14,5 cm
Nombre de paginas : 198
Religadura : enquasernat, cobèrta sopla

Ne saber mai

Le Testament de l’eau douce

Marcela Delpastre (1925-1998)
prefaci de Jan dau Melhau.

Née en Corrèze, Marcelle Delpastre a produit jusqu'à sa mort une œuvre immense où la poésie écrite en occitan (limousin) ou en français occupe la plus grande place. Elle est aussi l'auteure de nouvelles, de mémoires et de travaux d'ethnographie sur la campagne limousine qui l'avait vue naître et qu'elle n'abandonna jamais.
Elle avait un peu plus de trente ans quand elle composa Le Testament de l'eau douce, demeuré inédit jusqu’en 2001. C’est, selon ses propres mots, "comme une symphonie en sept textes qui seraient sept mouvements, avec les résonances, les reprises et les correspondances, les accords et les dissonances, les mélodies et le grand mouvement d'orchestre par-dessus les soli qu'on peut observer dans ce genre-là". C’est surtout le premier texte où Marcelle Delpastre, sans affectation, tutoie la poésie.

Extrach :
"Je m'enfonce à l'assaut de l'être inconnaissable dont je ne sais rien dire qui ne soit pas totalement des mots. Est-ce donc ce dieu-là dont j'ai soif ? Il me fallait un dieu planté au bout de ce désert comme un arbre. Il me fallait un dieu qui fût un arbre, les bras ouverts et tout chargé de fruits. Il me fallait un dieu qu'on pût toucher, sentir et voir ; que le vent des paroles se joue à ses feuillages ; un dieu qui tienne dans le sol, les ongles accrochés aux roches, les pieds abondants de chair et de sève ; je lui veux des racines, de l'écorce, je veux qu'il transforme lui-même à son ombre ce qui n'est pas en ce qui est, je veux que toute abondante source coule de lui plus sûrement que les moissons sortent de terre ; et que ce ne soit pas seulement en image que la tige jaillisse de graines semées."

Lo dessenh de cobèrta es de l'autora.

Edicions Fédérop.

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